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Magazine - Dimanche 24 janvier 2021 |
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Assassin's Creed
Assassin’s Creed sur PS3 Assassin’s Creed marque la première réalisation du studio canadien d’Ubisoft à Montréal, et c’est un coup de maître. Sorti pour les fêtes de fin d’année (sur PS3, Xbox et PC), ce jeu était très attendu par la communauté des joueurs, tant la réputation du studio avec Prince of Persia avait été grande. D’ailleurs les journaux et autres médias ne s’y sont pas trompés, et rares sont les lecteurs qui ont échappé aux louanges sur le jeu. Citadelle a voulu en savoir un peu plus...
Vous l’aurez compris, le jeu n’est heureusement pas un face à face Orient-Occident, mais bien un habile mélange basé sur le savant scénario conçus par une pléiade de scénaristes (d'horizons et de confessions religieuses diverses) pour poser le héros en "médiateur". L’idée est géniale de rajouter un nouveau protagoniste qui essaye de ramener la paix (bien que ses méthodes ne soient point charitable, mais c’est pour la bonne cause !). On prend autant plaisir à fendre en deux un franc qu’un sarrasin ! A l’insertion du jeu, vous découvrez une magnifique scène cinématique mettant le personnage à incarner, Altaïr ("aigle" en arabe), dans une scène d’action. Les bases sont mises, et on se demande comment la suite va pouvoir faire… Un mini tutoriel vous explique les règles de bases du jeu en 12 points : courir, se battre, se cacher etc. C’est un peu la panique à la fin car on ne se souvient plus très bien des touches, mais le début du jeu est très bien pensé puisqu’il reprend toutes les bases de façon progressive avant de vous laisser votre liberté. Que dire ? Une fois les scènes cinématiques explicatives du début passées, vous "débarquez" en terre d'oultremer et là, c’est magnifique ! Paysages somptueux, liberté de mouvement totale dans des cartes ("mondes") immenses. Pour rejoindre le château de Maysaf, le repère de votre maître, vous devez traverser la ville au pied de la montagne. Là, c’est la claque, les graphistes d’Ubisoft nous sortent le grand jeu.
L’ambiance est telle que je pouvais l’imaginer si je devais être téléporté au XIIe siècle, la musique est envoûtante, servie par des sons ultra-réalistes. Les premières minutes offrent un tel dépaysement qu'elles expliquent à elles seules le succès mérité du jeu… Et ce jour-là, j’ai joué 8h d’affilée !
Courir, monter à cheval, plonger dans le vide, fendre la foule, escalader les plus hauts bâtiments... tout est possible pour vous aider à accomplir vos missions. L’infiltration est le mot clé du jeu et de la cité d'Acre à Jérusalem, en passant par Damas, vous devrez vous fondre dans foule, voler des voleurs et bien évidemment éliminer vos cibles. En dehors d’une lame secrète (qui procure un plaisir fou en mode « actif »), des couteaux à lancer et une épée sont votre panoplie, en dehors de vos poings. Cet arsenal vous sera bien utile et le camp d’entrainement à Maysaf, comme passage obligé pour bien maîtriser les gestes, ne sera pas superflu. Le personnage est très bien modélisé, beau même, avec ce qu’il faut dans son accoutrement pour en faire le guerrier de l’ombre comme il se doit. Mais quelles villes ! Somptueuses ! Découvrir Damas au détour d’un chemin, laisse rêveur, voir les collines de Jérusalem et les dômes en or se refléter dans le soleil, bouche bée. Je me suis surprit à rester 10 mn, assis sur mon cheval à découvrir une ville de loin, malgré les récriminations de ma fille qui voulait que j’y pénètre séance tenante ! Chaque monument haut (église, minaret etc) est une excuse pour tester encore et toujours l'agilité de notre "Aigle" et découvrir le monde d’en haut, tel un aigle : le saut de l’ange reste jubilatoire même passées les premières fois.
Les textures sont parfaites, malgré quelques bugs d’affichage, qui restent très rares, notamment à la jonction des vertex sur certains angles de bâtiments qui sont assez visibles (vu la taille de notre écran de test), mais cela n’enlève rien à l’intérêt du jeu. Au fil du temps les missions deviennent très difficiles, notamment celles qui permettent d’obtenir le droit de passer à l’assassinat, ce qui empêche une certaine routine de s'installer. Quant à l’objectif final de votre mission, l’assassinat, il relève de la haute voltige et c’est avec un plaisir non dissimulé que l’on titillera les côtes du méchant. Une fois que vous vous êtes débarrassé des ses gardes (il vaut mieux commencer par là), alors il sera votre proie (avant qu’il ne se sauve).
Idem pour les phrases des gardes et des passants qui auraient pu être un peu plus variées. On tourne avec une dizaine de phrases courante qui agacent assez vite (surtout le dialogue unilatéral des mendiantes).
François-Xavier Féghali Les paysages sont magnifiques, on dirait la réalité. Les méchants sont très durs à battre. J'aime beaucoup faire galoper Altaïr sur son cheval ou le faire sauter du haut d'une tour. Mais ce que j'aime surtout, c'est voir mon papa jouer ! Célie Féghali Remerciements |
![]() Site officiel du jeu Assassin's Creed (viéo, captures d'écrans etc) Attention ! ce jeu contient des scènes violentes et ne convient pas aux jeunes enfants. Néanmoins pour y avoir joué en présence de ma fille, et en ayant expliqué un minimum, le jeu n'est pas plus génant que certains programmes du début de soirée... Néanmoins nous vous engageons à lire les avertissements et précautions d'usage au dos et sur la tranche du boitier. |
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